2012-2013, « DESSINS et PARADOXES »

   De qui ou de quoi est-il question dans ces propositions plastiques répertoriées comme dessins ?
Toujours de la même intimité plastique , chère à l’auteur : Celle qui unit l’espace physique de la présentation à celui, symbolique, de la représentation. Ici, s’imbriquent les accouplements de la transposition manuelle à son modèle numérique, du virtuel au « réel », de la différence à la ressemblance, de la dénotation à l’interprétation, du physique au mental, de l’objet à son référent, du désordre à l’ordre, du connu à l’inconnu, de l’original à la reproduction, du vrai au faux, de l’identique au simulacre, du même à l’autre…
Comment ne pas associer cette chorégraphie plastique à la pensée de Michel Foucault à propos du simulacre ?  » la similitude est renvoyée à elle-même, dépliée à partir de soi et repliée sur soi. Elle n’est plus l’index qui traverse à la perpendiculaire la surface de la toile pour renvoyer à autre chose. Elle inaugure un jeu de transferts qui courent, prolifèrent, se propagent, se répondent dans le plan du tableau sans rien affirmer ni représenter« . ( M.F. : Ceci n’est pas une pipe )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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